Pour réussir sur les médias sociaux, vous devez vous dépêcher. Les journalistes et les annonceurs s’attachent à rechercher des mots-clés optimisés pour les moteurs de recherche et à effectuer des calculs byzantins qui déterminent quand, exactement, leurs articles ou leurs clients sont les plus susceptibles de briser le fouillis et de gagner la loterie algorithmique.
Les créateurs et les influenceurs en ligne, qu’ils soient sur Facebook, Instagram, YouTube ou Twitter, ne sont pas différents. En fait, ils peuvent être plus obsédés par les algorithmes. Les requêtes pour les goûts, les retweets, les suivis et pour «écraser ce bouton s’abonner» sont maintenant si universelles et fréquentes qu’elles commencent à ressembler à des tics. La raison pour laquelle les influenceurs mendient, s’ils en donnent une, est toujours la même: l’algorithme.
Les bots sont trop fréquents
En dépit de la stratégie généralisée, les plateformes dénigrent une partie de ce comportement, l’appelant «jeu de l’algorithme» ou «manipulation». Mais souvent, ce que les plateformes considèrent comme un «jeu» peut aller du déploiement de réseaux de bots à des influenceurs acceptant de rejoindre des «modules d’engagement».
Voici une vidéo expliquant le fonctionnement des algorithmes des médias sociaux :
Vouloir utiliser cet algorithme à son avantage est mal vu parce que les plateformes le disent bien. Mais peut-être que ça ne devrait pas l’être.
Toujours en quête de visibilité
Selon une nouvelle étude, Google et Facebook (et par conséquent YouTube et Instagram) parlent souvent d’utilisateurs qui se disputent la visibilité d’une manière déroutante et parfois même hypocrite. Ces plates-formes mettent en place des systèmes permettant d’optimiser l’utilisation, puis réprimandent les personnes qui les utilisent trop bien.
La ligne de démarcation entre une action stratégique légitime pour augmenter la visibilité et un comportement illégitime est nébuleuse et change beaucoup. Selon les chercheurs, déplacer les poteaux de but puis condamner les joueurs est un moyen de s’assurer que Facebook et Google restent les arbitres tout-puissants du jeu.